vendredi 6 juin 2008

Raw

Petite morphine, va.

Screw, screw, screw, elles sont trois à se poursuivre en riant sur le pas de vis, les petites oreillettes au vent, clinquantes.

Bonjour! Bonjour!

Tranquillement elles imitent le parcourt hélicoïdal, insensibles au messager, aux conformations A et B et à la balance du mérite. Amusons-nous!

Des galops brefs, un groupement -thiol, des acides aminés, youpe, youpe, et vive la galère! Tout le monde en place au son du batteur, tordons-nous dans le fuselage malsain, car à quoi bon s'en faire!

AU DESSUS TOUT EST DOULEUR

Ribambelle!

AU DESSUS TOUT EST DOULEUR

Cligne cligne! Moi je m'implique sans gêne. Moi, je m'imbrique sans geindre.
Indique moi les gènes, mimique moi le germe.

AU DESSUS TOUT EST DOULEUR

Et ça colle, tout ça, par dessus le marché.

JE ME FOUS DE TA DOULEUR!

De toute façon, tu est matière à combustible jusqu'à nouvel ordre, et cette raison même fait de toi une énergie potentielle exploitable. Est-ce assez clair? Le concept est pourtant simple, basé sur une simple convention physique. Du plus au moins, chaque corpuscule de Klause doit assurer sa conductance. C'est comme le sens du courant.

BANG BANG BANG!

Tiens, et tiens encore. Une bonne confiture de bas instincts, bien épaisse, qui change du sang éclairci par les amphétamines.

À faire les allées et venues de cette chiourme, on fait son propre culte de la personnalité, plongeant d'un nucléus à l'autre, bien conforté dans l'inutile moment de toute-puissance.

Et on serre sa vis.

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