Je tombe en amour avec les filles heureuses.
C'est parce que Dieu m'a donné un talent. Je perçois les névroses, les déceptions, les travers. Fonction passive de mon talent qui me laisse plutôt indifférent, quoique sélectif. J'y viens.
Je perçois l'étincelle. Je suis l'un des seuls.
Elle est pure, prisonnière de certains regards, enchassée dans leurs iris. Et moi, j'ai ce pouvoir, mais il me transcende sur plusieurs niveaux. Je me consume, me rétracte, et je disparais sous la brise.
Bouté. Je suis bouté.
Mais si je tombe en amour strictement avec les plus heureuses, les plus épanouies, n'est-ce pas un signe qu'éventuellement j'irai les tarir? Quel combustible alimente une flamme parfaite? Un tel exercice rhétorique me déprime. Je ne suis foncièrement pas heureux, si j'aime par envie.
Ah. Je ne sais plus quoi penser.
J'ai besoin d'aide.
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