Vous croyez y arriver.
Vous vous croyez en mesure de le faire. D'y parvenir aisément, haussant les sourcils.
Vous pensez me comprendre, avouez-le.
Vous n'êtes rien, si tel est le cas. Vous êtes entaché de votre croyance, vous vous y complaisez, vous vous roulez dans cet émule de perception.
Vous n'êtes rien, si vous pensez seulement une seconde, comprendre quelqu'un.
Cet état transpire la pitié, et vous êtes imbus de vous-mêmes. Vous n'êtes rien.
Vous êtes imbus de vous-mêmes. Vous croyez en vos perceptions bâclées, en votre jugement hâtif, et la résultante, vos opinions, votre discours, transpire le vide. Je vous hais.
Oui, vous, le lecteur je vous hais.
Je vous hais d'essayer de comprendre les lignes, d'y ajouter votre interprétation, d'y élaguer une théorie comportementale. Vraiment, vous n'êtes qu'à l'image du vide que vous représentez.
Je vous déteste.
Allez-y.
Interprétez.
Sentez-vous attaqués. Je m'en moque.
Offense au lecteur.
Vous n'avez pas le droit d'interpréter.
Pas le droit.
Ce devrait être intuitif.
L'expérience s'oppose naturellement à l'interprétaion. Vous n'avez rien à retenir d'un texte si vous le placez dans le contexte de votre propre jugement. Comprenez-le, votre vie n'est pas digne d'un texte, sinon elle serait écrite quelque part.
On n'a pas le droit de juger un texte.
Calme-toi. Tu passes ton temps à te relire.
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