Je me suis surpris à prendre une attitude transparente, expéditive et désespérément accessible quand j'ai assumé mon 2.0. J'ai cru bon de me plier à des concepts d'appartenance web que je répugne, de tout mettre en oeuvre pour me conformer à la personnalité web classique, qui alimente le flot binaire de la normalité internaute. J'ai voulu blêmir ma tribune, ou plus humblement, enlever l'intime du journal.
Or donc j'avais décidé de faire un blog sur les banalités, un espèce de one-man show remâché sur les désagréments d'un gars désorganisé qui vit exclusivement pour la gratification. Mais ce discours là, même s'il aurait été incroyablement drôle, aurait été teinté de complaisance.
Ainsi, afin de me respecter là-dedans, on va faire ensemble une genre de pièce de théâtre. Vous y trouverez deux types de textes: d'une part, des récits anecdotiques de surface, allant du piquant à l'amer, vous seront aimablement servis sous ce format.
...mais pas en italique. Oh non. Pour l'italique je ne me donne aucune limite. Je vais écrire en anglais, je vous enverrai chier, je vais soumettre des gros textes d'opinions incompréhensibles, et je vais même répondre à mes propres paragraphes non-italiques si en me relisant je me trouve partial et mielleux. Get bent.
Alors voilà, bienvenue à mon schizo-blog.
Fuck you.
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