lundi 6 octobre 2008

L'Équilibre précaire des rapports humains

Le tertre fend la plaine. Il s'élève d'un bloc, rompant. Le ciel est vert. La terre est morte.

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Il y avait longtemps. Si tu savais comme tu es faible. Regarde-toi plier, oh oui! Comme je suis féminin. Aucune colonne, aucune prise contre eux! Tu t'aplatis dans ces textes, car tu ne sais quoi répondre. Le recours vers l'aplanissement, la disparition dans le fluide, les ellipses concentriques.

TU ES UN FAIBLE.

TU ES FAIBLE.

Tu n'es que faiblesse et inférieur, tu n'es qu'une rare surprise. La peur, la peur médiocre, voilà donc!

FAIBLE FAIBLE FAIBLE!

Le reflet de rien! C'est une honte! Lynchez-le!

Tu n'es qu'une suite génétique de faiblesse! D'absence de certitude et d'assurance, de tort, de dos rond!

Hahahahahaha!

Bête de foire!

Je te hais! Oui! Toi, je te hais! Toi que je vois vaciller, recevoir les coups sans les rendre, toi, je te hais! Et ce combat intérieur l'emportera toujours sur eux, ceux qui t'acculent au pied du mur et qui ne valent rien!

Je pourrais les vaincre en un souffle, ils sont si balourds et simples! Si peu développés, si prévisibles et suffisants!

Mais non. Courbe l'échine, François. Ça vaut mieux de laisser le vent souffler à ta place.

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